Comprendre > Rejet des Eaux Pluviales

Sur une plateforme aéroportuaire,  la préservation de l’eau  représente un enjeu de grande ampleur dont fait partit  la gestion des consommations de l'eau potable tout comme la bonne maîtrise des rejets d'eau pluviale.

Pourquoi faut-il traiter les eaux pluviales ? 

Situé dans le sud-est de la France, l’aéroport Marseille Provence jouit d’un climat chaud et tempéré toute l’année avec une pluviométrie assez faible.

Les longues périodes de sécheresse estivale favorisent l’accumulation des pollutions sur les sols imperméabilisés (poussières, dépôt d’hydrocarbure). 
Les eaux pluviales entraînent un lessivage des sols. En l’absence de système de traitement, les polluants seraient directement entraînés vers le milieu naturel fragile de l’Étang de Berre. Ce phénomène est d’autant plus parlant lorsque l’on sait que la concession de l’aéroport Marseille Provence s’étend sur près de 600 hectares dont 1/3 est constitué de surfaces imperméabilisées.

Les surfaces imperméabilisées (comme les parkings avions ou véhicules) se trouvent à la fois en zones publiques et en zones réservées. De nombreuses activités sont susceptibles d’entraîner des dépôts de pollution au sol sur le site d’AMP :

  •  dépôt des poussières amenées par le vent ;
  •  avitaillement des aéronefs sur les parkings avions ;
  •  maintenance des véhicules et aéronefs ;
  •  usure des revêtements (chaussées aéronautiques ou non) ;
  •  gaz d’échappements des véhicules et aéronefs ;
  •  dégivrage des avions ;
  •  usure des pneus des véhicules et aéronefs
     

Quel est le cycle de traitement des eaux pluviales ?

Quel est le rôle du gestionnaire en matière de gestion des eaux pluviales ?

En matière de gestion des eaux pluviales, le rôle du gestionnaire d’aéroport est de mettre en œuvre tous les moyens techniques et organisationnels à sa disposition pour faire respecter et appliquer la réglementation. A ce titre, le rejet des eaux pluviales de l’Aéroport Marseille Provence est encadré par un arrêté d’autorisation préfectoral. Cette autorisation datant de 2003 et valable pour une durée de 30 ans, est conditionnée au respect de quatre grands principes:

1/ Mise en place de système de traitement des eaux pluviales 
2/ Respect de valeurs limites pour la qualité des eaux rejetés (MES et hydrocarbures) 
3/ Maintenance des ouvrages de traitement 
4/ Contrôle et surveillance de la qualité de l’eau avant rejet