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Pour assurer la prévention des pollutions sur le site aéroportuaire, AMP mène une politique de préservation de l’eau importante permettant de gérer le réseau d’eau potable mais également le traitement des eaux pluviales .
Lors d’intempéries, les eaux qui ruissellent entraînent dans leurs courses tout ce qu’elles trouvent sur leurs passages. Sur un site tel que celui de l’aéroport de Marseille, la vigilance est accrue concernant les dépôts en hydrocarbures, poussières et autres débris.
Quels sont les enjeux à l’aéroport Marseille Provence ?
Le système de prévention des pollutions sur le site aéroportuaire de Marseille a été pensé en fonction de son implantation géographique et de ses caractéristiques particulières. Au sud, l’aéroport longe les rives de l’étang de Berre et de Bolmont et s’entoure des collines arides de Vitrolles et de Martigues, ce qui l’expose à une importante concentration de vent (mistral) et par conséquent de dépôt de poussières.
Pour éviter toute propagation d’éventuelles pollutions en milieu naturel, la politique de préservation de l’eau s’axe sur les problématiques suivantes :
Le bassin versant est limité par des frontières naturelles appelées lignes de crêtes ou lignes de partage des eaux. Les eaux des précipitations chargés de tous les éléments dissous ou en suspension (sédiments, pollution...), s'écoulent vers des exutoires séparés.
Quels sont les équipements mis en oeuvre sur le site ?
Les équipements mis en place dans la zone « côté ville » et zone réservée (côté pistes) sont invisibles aux yeux du grand public, le matériel étant enterré.
Les travaux de mise en œuvre de ces équipements se sont déroulés en trois phases s’étalant de 2012 à 2017 pour un investissement de plus de 4.5 millions d’euros. Les bassins versants les plus critiques en terme de pollutions (parking avions, base loueurs, parcs autos) ont été traités lors de la première phase. La troisième phase est actuellement en cours de réalisation.
Ces équipements sont capables de traiter les pollutions chroniques mais sont aussi équipés d’obturateurs permettant de confiner une pollution accidentelle dont le déversement serait de type « hydrocarbure ».
Comment sont entretenus les équipements ?
L’aéroport a dédié d’importantes ressources financières et humaines au maintien des ouvrages pour traiter les eaux pluviales. Il passe notamment par une prestation de service confiée à une entreprise spécialisée qui effectue des tournées de vérificationsaprès des pluies significatives. Certains organes sont nettoyés et font l’objet d’une vérification. En complément chaque équipement est intégralement nettoyé au minimum d’une fois par an.
Comment s’assurer de la qualité des eaux avant rejet ?
Des mesures de la qualité des eaux sur les matières en suspension et les hydrocarbures sont réalisées au minimum une fois par an. Les échantillons sont analysés par un laboratoire spécialisé indépendant et agréé. Les résultats sont communiqués à l’administration (DDTM) à travers un rapport d’exploitation annuel.