CHANGEZ

d'air ici

Résolution #1 : Atteindre la certification "Net Zero" avant 2030

 

L'axe de décarbonation de notre activité est l'un des plus importants et nous permettra d'atteindre le « Net Zero » avant 2030 (périmètre du gestionnaire aéroportuaire), après avoir réduit de 90 % nos émissions CO2 par rapport à 2013.

Les 10 % restants ne pouvant être réduits pourront être compensés localement sur le territoire.

Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit d'une très infime partie des émissions de la plateforme puisque nous maîtrisons directement seulement 2 % des émissions globales de la plateforme aéroportuaire. Notre volonté est d'engager l'ensemble de nos partenaires et compagnies aériennes pour que votre aéroport soit un exemple d'activité responsable ! 

Jouer l'exemplarité sur le périmètre sur lequel nous avons pleine maîtrise sera un prérequis lorsque nous devrons convaincre nos compagnies aériennes de positionner leurs avions les plus vertueux dans un premier temps, et leurs avions "zéro émission" (hydrogène par exemple) dans un second temps.

Pour atteindre notre objectif « Net Zéro », notre feuille de route a déjà commencé et s’accélère !

Ces dernières années, nous avons remplacé nos chaudières, nos groupes électrogènes et avons souscrit à un contrat de fourniture d’énergie provenant à 100 % de sources renouvelables.

Ce travail sur l’efficacité énergétique de nos aérogares nous a déjà permis de réduire de 50 % nos émissions par rapport à 2013.

 

 

 

Nous évitons à la source les émissions de gaz à effet de serre liées à la production de chaud et de froid.

En 2021, nous économisons d’ores et déjà plus de 700 tonnes de CO2 par an (soit un tiers de la consommation énergétique totale d’AMP et l'équivalent des émissions issues de la consommation annuelle de chauffage de plus de 130 ménages français) grâce à la rénovation de notre centrale thermo-frigorifique (Nouvelle centrale TF).Cette centrale nous permet de produire directement, pour les besoins de la plateforme aéroportuaire, de l’eau chaude et glacée pour les besoins en chauffage et climatisation des bâtiments.

D’ici 2024, nous aurons raccordé cette centrale thermo-frigorifique à la géothermie. La géothermie permettrait de disposer d’une eau à 65°C, prélevée à environ 1 700 mètres de profondeur et qui serait réinjectée dans le réseau d’eau de l’aéroport. Le fait de ne pas avoir à « réchauffer » cette eau permettra au gestionnaire aéroportuaire qu’est AMP de ne plus avoir recours au gaz naturel, et ainsi de réduire drastiquement ses émissions directes restantes.

Autres projets en route : l’électrification de notre flotte de véhicules d’entreprise associée à la mise en place d’une centaine de bornes de recharge pour les besoins de la plateforme et de nos passagers. L’installation d’un parc de 40 hectares sur l’emprise de la plateforme aéroportuaire contribuera également à un écosystème énergétique vertueux, dont l’énergie produite sera directement utilisée en autoconsommation, sur l’aéroport.

En d'autres termes, votre aéroport sera autosuffisant en énergie d'ici 2030.

 

 

 

Vers un aéroport plus responsable

Toutes ces actions, dont nous avons directement la maîtrise, nous permettront d’être « Net Zero » avant 2030 (sur notre périmètre de gestionnaire). Mais ces émissions ne représentent que 2 % des émissions totales de la plateforme aéroportuaire.

 

Pour que la plateforme aéroportuaire Marseille Provence soit plus responsable, nous incitons dès à présent l'ensemble des partenaires de la plateforme (compagnies aériennes, assistants de compagnies, commerces, ...) à se lancer dans la décarbonation de leurs activités.

 

ACCES DES PASSAGERS

47 %

des émissions de CO2

A commencer par nos passagers, dont les accès à l’aéroport représentent 47 % des émissions de CO2 ! Pour réduire au maximum les émissions liées aux accès routiers, nous travaillons très activement avec les collectivités locales pour améliorer l’offre en transports en commun routiers et ferrés, que ce soit en termes de desserte que de cadencement (tout en soutenant des projets de voies dédiées aux transports en commun sur autoroute par exemple pour garantir les temps de trajets).

Pour en savoir plus sur les accès en transports en commun, c'est par ici

A titre d'exemple, le projet de construction par le territoire d’une liaison téléphérique entre l’aéroport et la gare ferroviaire de Vitrolles – Aéroport Marseille Provence viendra contribuer à développer un accès en site propre particulièrement compétitif d’un point de vue des temps d’accès et de l’empreinte carbone !

 

 

Autre source considérable sur la plateforme aéroportuaire : les avions, et le cycle dit « LTO » (Landing-Take Off, qui inclut la phase d'approche, de roulage, de stationnement et la phase de décollage et de montée). Ce cycle représentait 41 % des émissions de notre plateforme aéroportuaire en 2019.

Le secteur aérien et les constructeurs aéronautiques travaillent très activement depuis de nombreuses années pour réduire ces émissions d’avions. Une première réalisation est l'arrivée en flotte des avions de dernière génération avec les technologies Airbus Néo et Boeing Max, et nous incitons très activement chaque compagnie aérienne à positionner ses avions les plus vertueux (d'un point de vue de l'empreinte carbone et sonore). A titre d'exemple, les mouvements d’avion de dernière génération sont passés de 6 % en 2019 à 12 % en 2021.

Dans les 15 prochaines années, les avancées technologiques pourraient permettre de disposer d’avions n’émettant quasiment plus de CO2

ATTERRISSAGE / DECOLLAGE DES AVIONS

41 %

des émissions de CO2

 

Pour en savoir plus sur nos autres résolutions, cliquez ici